Disparition de Michel Del Burgo, chef étoilé talentueux et voyageur

Le chef français Michel Del Burgo, plusieurs fois étoilé en France et à l’étranger, est décédé à 55 ans dans la nuit de samedi à dimanche à Paris à l’hôpital La Pitié-Salpétrière, a-t-on appris auprès de sa famille. Michel Del Burgo est mort d’une « longue maladie », ont indiqué ses enfants à un correspondant de l’AFP.

Né à Hirson le 22 juin 1962 dans le département de l’Aisne (Hauts-de-France), Michel Del Burgo a fait ses armes dans les cuisines du restaurant familial, La Cargolade, avec une mère en salle et un père en cuisine.

Après un CAP de cuisine et un titre de Meilleur Apprenti du Nord-Pas-de-Calais, il apprend ensuite auprès de Raymond Thuilier, chef de l’Oustau de Baumanière, mais aussi de Michel Guérard aux Prés d’Eugénie et d’Alain Ducasse au Byblos de Courchevel.

Ses qualités sont rapidement remarquées à l’Hôtel de l’Europe à Avignon où il décroche à 27 ans sa première étoile au guide Michelin, puis à La Barbacane à Carcassonne (1991-1996), où son travail est récompensé par deux étoiles. Michel Del Burgo a ensuite dirigé à 36 ans les cuisines du Bristol à Paris (1996-1999) et celles du prestigieux restaurant Taillevent (1999-2002, alors trois étoiles). Le chef a aussi exercé dans les cuisines du Chantecler, le restaurant de l’hôtel Negresco à Nice, et à l’Orangerie à Paris.

A l’international, M. Del Burgo a cuisiné en Russie, notamment au Duc de Moscou (3 étoiles) et à l’Atelier Robuchon à Hong-Kong, où il décroche une troisième étoile en 2012. A Carcassonne, il avait relancé un restaurant, l’Hôtel 111, entre 2011 et 2013, avant de repartir en Asie où il devait ouvrir plusieurs restaurants et un bar à vin en Chine.

Ses enfants ont aussi choisi la voie de la gastronomie. Son fils Florent, 26 ans tient un restaurant près de Carcassonne, L’Épicurien à Conques-sur-Orbiel, et sa fille Léa, 21 ans, travaille dans la restauration à Paris.

« Surdoué », « fantasque », « créatif », « génial », « à fleur de peau », ces qualitatifs reviennent souvent dans les médias qui évoquent Michel Del Burgo. Un chef qui nourrissait également quelques controverses, « ingérable » selon certains confrères, « adulé » par d’autres, « raillé » par d’autres encore sous couvert d’anonymat.

(Sources : AFP, le Figaro, La Dépêche du Midi, 180°C) »

Le chef français Michel Del Burgo, plusieurs fois étoilé en France et à l'étranger, est décédé à 55 ans dans la nuit de samedi à dimanche à Paris à l'hôpital La Pitié-Salpétrière, a-t-on appris auprès de sa famille. Michel Del Burgo est mort d'une "longue maladie", ont indiqué ses enfants à un correspondant de l'AFP.

Né à Hirson le 22 juin 1962 dans le département de l'Aisne (Hauts-de-France), Michel Del Burgo a fait ses armes dans les cuisines du restaurant familial, La Cargolade, avec une mère en salle et un père en cuisine.

Après un CAP de cuisine et un titre de Meilleur Apprenti du Nord-Pas-de-Calais, il apprend ensuite auprès de Raymond Thuilier, chef de l'Oustau de Baumanière, mais aussi de Michel Guérard aux Prés d'Eugénie et d'Alain Ducasse au Byblos de Courchevel.

Ses qualités sont rapidement remarquées à l'Hôtel de l'Europe à Avignon où il décroche à 27 ans sa première étoile au guide Michelin, puis à La Barbacane à Carcassonne (1991-1996), où son travail est récompensé par deux étoiles. Michel Del Burgo a ensuite dirigé à 36 ans les cuisines du Bristol à Paris (1996-1999) et celles du prestigieux restaurant Taillevent (1999-2002, alors trois étoiles). Le chef a aussi exercé dans les cuisines du Chantecler, le restaurant de l'hôtel Negresco à Nice, et à l'Orangerie à Paris.

A l'international, M. Del Burgo a cuisiné en Russie, notamment au Duc de Moscou (3 étoiles) et à l'Atelier Robuchon à Hong-Kong, où il décroche une troisième étoile en 2012. A Carcassonne, il avait relancé un restaurant, l'Hôtel 111, entre 2011 et 2013, avant de repartir en Asie où il devait ouvrir plusieurs restaurants et un bar à vin en Chine.

Ses enfants ont aussi choisi la voie de la gastronomie. Son fils Florent, 26 ans tient un restaurant près de Carcassonne, L'Épicurien à Conques-sur-Orbiel, et sa fille Léa, 21 ans, travaille dans la restauration à Paris.

"Surdoué", "fantasque", "créatif", "génial", "à fleur de peau", ces qualitatifs reviennent souvent dans les médias qui évoquent Michel Del Burgo. Un chef qui nourrissait également quelques controverses, "ingérable" selon certains confrères, "adulé" par d'autres, "raillé" par d’autres encore sous couvert d’anonymat.

(Sources : AFP, le Figaro, La Dépêche du Midi, 180°C)"

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

A lire dans la même rubrique

Michel Del Burgo, dans ses cuisines du restaurant de l'Hôtel 111 à Carcassonne, où il avait exercé d'octobre 2011 jusqu'à juin 2013 et la liquidation de cette structure dont il était salarié. Il avait obtenu une première étoile Michelin pour cet établissement. Photo : La Dépêche du Midi.