Développement record et forte progression des résultats d'AccorHotels

Le leader européen a ouvert 301 hôtels l’an dernier, totalisant 51 413 chambres (dont 10 000 provenant de Rixos Hotels et BHG ), dont 94% en contrats de management et de franchise. AccorHotels affiche à la fin de l’exercice 2017 un parc hôtelier de 616 181 chambres (4 283 hôtels) et un pipeline de 161 000 chambres correspondant à 874 hôtels, à 78% dans les marchés émergents et 47% en Asie
Pacifique.

Le groupe de services hôteliers a vu la croissance de son chiffre d‘affaires atteindre 7,9% à périmètre et changes constants en 2017, contre 2,2% en 2016, tandis que son revenu par chambre disponible (RevPar) progressait de 4,7% avec une forte accélération (+6,2%) au quatrième trimestre.

Le résultat opérationnel, en hausse de 10,1% à données comparables à 492 millions d‘euros, a dépassé légèrement le consensus de 482 millions et la fourchette de 460 à 480 millions anticipée par le groupe en octobre 2017.

“Nos résultats opérationnels sont records, le groupe n‘a jamais été aussi fort”, s‘est félicité le PDG, Sébastien Bazin, lors d‘une conférence téléphonique avec la presse. Le retour des touristes en France “est très palpable, notre croissance reste robuste sur toutes les géographies où nous sommes leader (et) nous abordons 2018 avec un maximum de confiance”, a-t-il dit.

La performance opérationnelle a été dopée par une maîtrise des coûts et les synergies liées au rachat de FRHI et ses marques de luxe Fairmont, Raffles et Swissôtel, qui ont atteint 55 millions d‘euros à la fin 2017, en avance sur l‘objectif de 65 millions que le groupe s’était fixé pour 2019.

AccorHotels a aussi profité du retour de la fréquentation des touristes étrangers en France, son premier marché, après un effondrement il y a un an lié aux attentats.

A Paris, le revenu par chambre disponible a ainsi grimpé de 6,1% en 2017 – avec une envolée de 9,2% au 4e trimestre – après une baisse à deux chiffres en 2016, permettant un effet de levier important sur des structures dont les coûts avaient été fortement abaissés.

Ailleurs, AccorHotels a signé de solides performances en Asie et en Amérique du Nord et centrale. Au Brésil, seul point noir, il continue de pâtir de la crise économique.

Le numéro un européen de l‘hôtellerie, qui a dégagé un résultat net en hausse de 66% mais a maintenu son dividende inchangé, a également promis un changement dans la rétribution des actionnaires après la vente de son pôle immobilier.

Annoncée de longue date, la cession prévue d‘une part majoritaire d‘AccorInvest a pris du retard. Alors que l‘opération devait initialement être bouclée à la mi-2017, le groupe a assuré mercredi que les discussions avec les investisseurs institutionnels intéressés étaient “dans leur dernière phase”.

Jean-Jacques Morin, directeur financier, a précisé que la politique de dividende serait modifiée après cette cession, laissant entendre qu‘AccorHotels s‘alignerait sur le modèle “asset light” de ses concurrents américains, qui ont peu d‘actifs immobiliers et sont susceptibles de verser “d‘importants montants sous forme de dividendes exceptionnels”.

Interrogé sur une possible évolution de la part de 5,7% détenue par le prince saoudien Alwalid ben Talal dans AccorHotels, Sébastien Bazin a indiqué avoir été “conforté sur le fait qu‘il n‘y avait absolument aucun changement dans l‘actionnariat” du groupe. Le prince, arrêté dans une vaste opération anti-corruption lancée à Ryad, a été libéré fin janvier.

Pour se diversifier et mieux résister à la concurrence des plates-formes de location comme AirBnB et celle des grandes centrales de réservation en ligne comme Booking.com, AccorHotels s‘est profondément transformé et a multiplié les acquisitions.

Il a investi dans le luxe (FRHI), dans des plates-formes de location de résidences haut de gamme (Onefinestay ou Travel Keys), dans la vente privée de voyages (VeryChic) ou la conciergerie (John Paul).

Il s‘est même diversifié dans l’événementiel – avec une part de 31 % dans Noctis, gérant d‘emblématiques clubs parisiens comme Castel ou Raspoutine – et dans l‘immobilier commercial avec Bouygues immobilier (acquisition de 50 % de Nextdoor, spécialiste des espaces de travail collaboratifs).

Le groupe ambitionne de générer, à moyen terme, 30% de la croissance de son excédent brut d‘exploitation dans ces nouveaux métiers, restés déficitaires en 2017 mais qui devraient parvenir à l’équilibre en 2019. (avec Reuters)
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Le leader européen a ouvert 301 hôtels l'an dernier, totalisant 51 413 chambres (dont 10 000 provenant de Rixos Hotels et BHG ), dont 94% en contrats de management et de franchise. AccorHotels affiche à la fin de l’exercice 2017 un parc hôtelier de 616 181 chambres (4 283 hôtels) et un pipeline de 161 000 chambres correspondant à 874 hôtels, à 78% dans les marchés émergents et 47% en Asie Pacifique.

Le groupe de services hôteliers a vu la croissance de son chiffre d‘affaires atteindre 7,9% à périmètre et changes constants en 2017, contre 2,2% en 2016, tandis que son revenu par chambre disponible (RevPar) progressait de 4,7% avec une forte accélération (+6,2%) au quatrième trimestre.

Le résultat opérationnel, en hausse de 10,1% à données comparables à 492 millions d‘euros, a dépassé légèrement le consensus de 482 millions et la fourchette de 460 à 480 millions anticipée par le groupe en octobre 2017.

“Nos résultats opérationnels sont records, le groupe n‘a jamais été aussi fort”, s‘est félicité le PDG, Sébastien Bazin, lors d‘une conférence téléphonique avec la presse. Le retour des touristes en France “est très palpable, notre croissance reste robuste sur toutes les géographies où nous sommes leader (et) nous abordons 2018 avec un maximum de confiance”, a-t-il dit.

La performance opérationnelle a été dopée par une maîtrise des coûts et les synergies liées au rachat de FRHI et ses marques de luxe Fairmont, Raffles et Swissôtel, qui ont atteint 55 millions d‘euros à la fin 2017, en avance sur l‘objectif de 65 millions que le groupe s’était fixé pour 2019.

AccorHotels a aussi profité du retour de la fréquentation des touristes étrangers en France, son premier marché, après un effondrement il y a un an lié aux attentats.

A Paris, le revenu par chambre disponible a ainsi grimpé de 6,1% en 2017 - avec une envolée de 9,2% au 4e trimestre - après une baisse à deux chiffres en 2016, permettant un effet de levier important sur des structures dont les coûts avaient été fortement abaissés.

Ailleurs, AccorHotels a signé de solides performances en Asie et en Amérique du Nord et centrale. Au Brésil, seul point noir, il continue de pâtir de la crise économique.

Le numéro un européen de l‘hôtellerie, qui a dégagé un résultat net en hausse de 66% mais a maintenu son dividende inchangé, a également promis un changement dans la rétribution des actionnaires après la vente de son pôle immobilier.

Annoncée de longue date, la cession prévue d‘une part majoritaire d‘AccorInvest a pris du retard. Alors que l‘opération devait initialement être bouclée à la mi-2017, le groupe a assuré mercredi que les discussions avec les investisseurs institutionnels intéressés étaient “dans leur dernière phase”.

Jean-Jacques Morin, directeur financier, a précisé que la politique de dividende serait modifiée après cette cession, laissant entendre qu‘AccorHotels s‘alignerait sur le modèle “asset light” de ses concurrents américains, qui ont peu d‘actifs immobiliers et sont susceptibles de verser “d‘importants montants sous forme de dividendes exceptionnels”.

Interrogé sur une possible évolution de la part de 5,7% détenue par le prince saoudien Alwalid ben Talal dans AccorHotels, Sébastien Bazin a indiqué avoir été “conforté sur le fait qu‘il n‘y avait absolument aucun changement dans l‘actionnariat” du groupe. Le prince, arrêté dans une vaste opération anti-corruption lancée à Ryad, a été libéré fin janvier.

Pour se diversifier et mieux résister à la concurrence des plates-formes de location comme AirBnB et celle des grandes centrales de réservation en ligne comme Booking.com, AccorHotels s‘est profondément transformé et a multiplié les acquisitions.

Il a investi dans le luxe (FRHI), dans des plates-formes de location de résidences haut de gamme (Onefinestay ou Travel Keys), dans la vente privée de voyages (VeryChic) ou la conciergerie (John Paul).

Il s‘est même diversifié dans l’événementiel - avec une part de 31 % dans Noctis, gérant d‘emblématiques clubs parisiens comme Castel ou Raspoutine - et dans l‘immobilier commercial avec Bouygues immobilier (acquisition de 50 % de Nextdoor, spécialiste des espaces de travail collaboratifs).

Le groupe ambitionne de générer, à moyen terme, 30% de la croissance de son excédent brut d‘exploitation dans ces nouveaux métiers, restés déficitaires en 2017 mais qui devraient parvenir à l’équilibre en 2019. (avec Reuters) "
Ouvert en juillet 2017, le Fairmont Amman est la première adresse de la marque en Jordanie. L'hôtel offre 317 chambres et suites, avec une vue imprenable sur les collines d’Amman. Il dispose de 4 000 m² d'espaces de travail, de 5 restaurants et d'un Willom stream spa.
Croissance forte et équilibrée du chiffre d’affaires
La zone Asie-Pacifique la plus dynamique d’HotelServices
Forte progression des résultats

(1) pcc = à périmètre et change constants
(2) Le résultat brut d’exploitation comprend les revenus et charges d’exploitation (avant loyers,
amortissements et provisions, résultat financier et impôts).

HotelServices premier moteur de résultats

Toutes les zones contributives des résultats d’AccorHotels

Les principaux développements d’HotelServices en 2017
  • Plan de relance de la marque hotelF1
  • partenariat stratégique avec le turque Rixos Hotels sur le segment du Resort à l’international
  • signature d’un accord avec le brésilien BHG portant sur 26 hôtels (environ 4 400 chambres)
  • acquisition de 40% du Groupe Potel & Chabot, leader français des réceptions de prestige
  • acquisition de 31% du Groupe Noctis, spécialisé dans l’événementiel, la restauration et le divertissement
  • acquisition de 50% d’Orient Express, en partenariat avec la SNCF, pour développer une nouvelle collection d’hôtels de prestige
  • accord sur l’acquisition de 100% de Mantra Group Limited, 2ème opérateur hôtelier d’Australie, également présent en Nouvelle-Zélande, en Indonésie et à Hawaï (127 établissements et 20 000 chambres)
  • déploiement d’AccorLocal, élargissant la gamme de services proposés par les hôtels du Groupe aux services de proximité dédiés aux riverains
Les acquisitions de « Nouvelles activités »
  • acquisition de Travel Keys, consolidant la position de leader mondial de la location de résidences privées de luxe avec services de conciergerie
  • acquisition de 100% de Squarebreak après une nouvelle prise de participation de 51% dans la société, complétant celle de 49% effectuée en février 2016
  • regroupement de Squarebreak, Travel Keys et onefinestay sous la marque onefinestay qui devient leader mondial de la location de résidences de luxe
  • acquisition d’Availpro, après Fastbooking en 2015, créant le leader européen des services digitaux pour l’hôtellerie indépendante
  • acquisition de VeryChic, plateforme digitale de ventes privées d’hôtels et appartements, croisières, séjours et packages de luxe
  • acquisition de Gekko, spécialiste de solutions de distribution hôtelière dédiées à la clientèle d’affaires
  • acquisition de 50% de Nextdoor, spécialiste des nouveaux espaces de travail collaboratifs, en partenariat avec Bouygues Immobilier

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Ouvert en juillet 2017, le Fairmont Amman est la première adresse de la marque en Jordanie. L'hôtel offre 317 chambres et suites, avec une vue imprenable sur les collines d’Amman. Il dispose de 4 000 m² d'espaces de travail, de 5 restaurants et d'un Willom stream spa.