Les boissons se vendent moins mais plus chers dans les HCR

Selon le panel Nielsen, les volumes de boissons écoulés dans les réseaux CHRD ( (cafés, hôtels, restaurants, ainsi que bars, pubs, discothèques) ont reculé de 2,7 % en 2016. Mais distributeurs et détaillants ont compensé ces baisses de quantités consommés par une augmentation de + 4,9 % du prix final acquitté par les consommateurs. Nielsen toutefois n’intègre pas dans son panel les eaux et les vins.

Cette baisse résulte selon Nielsen d’une diminution de la fréquentation des établissements. Les Français ont réduit le nombre de leurs sorties pour des raisons économiques, tandis que les attentats de novembre 2015 et juillet 2016 ont altéré l’afflux des touristes en Ile-de-France et sur la Côte d’Azur. Sans oublier une météo pluvieuse sur le premier semestre, avec des inondations exceptionnelles au printemps à Paris et dans plusieurs autres villes de l’hexagone.

C’est dans les restaurants et les hôtels que le recul des volumes est le plus fort (-8% et -3% respectivement). Seuls les bars de nuit sont en développement : +15% d’établissements supplémentaires cette année.

« 

Selon le panel Nielsen, les volumes de boissons écoulés dans les réseaux CHRD ( (cafés, hôtels, restaurants, ainsi que bars, pubs, discothèques) ont reculé de 2,7 % en 2016. Mais distributeurs et détaillants ont compensé ces baisses de quantités consommés par une augmentation de + 4,9 % du prix final acquitté par les consommateurs. Nielsen toutefois n'intègre pas dans son panel les eaux et les vins.

Cette baisse résulte selon Nielsen d'une diminution de la fréquentation des établissements. Les Français ont réduit le nombre de leurs sorties pour des raisons économiques, tandis que les attentats de novembre 2015 et juillet 2016 ont altéré l'afflux des touristes en Ile-de-France et sur la Côte d’Azur. Sans oublier une météo pluvieuse sur le premier semestre, avec des inondations exceptionnelles au printemps à Paris et dans plusieurs autres villes de l’hexagone.

C'est dans les restaurants et les hôtels que le recul des volumes est le plus fort (-8% et -3% respectivement). Seuls les bars de nuit sont en développement : +15% d’établissements supplémentaires cette année. "
La bière a plutôt bien résisté, en raison notamment de l'euro et du développement des bières de spécialités.
Toutes les catégories reculent, mais les bières résistent 

Evolution 2016-2015 des volumes en % – Hors eaux et vins
Source : panel CHR – Nielsen

Le recul des ventes de boissons en C.H.R touche toutes les grandes familles de boissons suivies par Nielsen. Les whiskys, les vodkas et les anisés expliquent la majorité des pertes des spiritieux. Les grandes tendances observé depuis quelques années sur les spiritueux se poursuivent avec une montée en puissance des rhums, désormais la 2e catégorie la plus vendue derrière les whiskys, en passant devant la vodka. Les gins et les amers ont également le vent en poupe.

Commentaires de Mathieu André-Fébrero, directeur du département Nielsen On Trade
« Les soft-drinks sont en difficulté cette année et les restaurants sont les premiers établissements responsables de ce recul : ils représentent 75% des pertes ! Le C.H.R traditionnel fait face à la concurrence de nouveaux concepts de restauration hors-domicile proposés par les food trucks, les enseignes spécialisées ou même la grande distribution alimentaire – et les boissons non alcoolisées sont les plus touchées par l’émergence de ces nouvelles offres. »

Des tendances sur lesquels les établissements devront surfer en 2017 pour séduire des consommateurs qui recherchent une expérience, du sens (santé, naturalité, localité…). Selon Mathieu André-Febrero, « le retour des alcools anciens et des goûts authentiques va être un relais de croissance pour les marques, et ainsi globalement pour le C.H.R en valorisant l’offre cocktail ».

Les contre-coups des attentats sur les consommations de boissons
se sont fait d’avantage sentir en 2016 qu’en 2015

La bière toujours première en volume et en valeur dans l’indicateur Nielsen


Source : panel CHR – Nielsen

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

A lire dans la même rubrique

La bière a plutôt bien résisté, en raison notamment de l'euro et du développement des bières de spécialités.