Un bilan 2017 globalement positif pour l'hôtellerie française

Le bilan de l’exercice hôtelier 2017 serait totalement positif pour l’ensemble des destinations françaises si les trois indicateurs de référence de l’industrie (TO, RevPar et prix moyen) étaient repassés dans le vert au cours des 12 derniers mois.

Or ce n’est pas encore le cas des prix moyens, si l’on en croit les données de l’Observatoire Umih-Olakala. Ces recettes par chambre louée (hors recettes de petit-déjeuner, minibar, room service, etc), restent légèrement inférieures à celles constatées en 2016. Seuls les hôtels d’une poignée de métropoles régionales ont réussi à augmenter à la fois leur fréquentation et leur prix. C’est le cas notamment à Annecy, Biarritz, Bordeaux, Montpellier, Nantes, Strasbourg et Toulon.

Quant à Paris, malgré un quatrième trimestre sur les chapeaux de roue, porté par la clientèle internationale et le tourisme d’affaires, il lui manque une petite décimale pour retrouver son niveau de prix moyen de 2016. Encore s’agit-il d’une moyenne de moyenne, les prix moyens étant en hausse sur les hôtels de moyen de gamme et du haut de gamme.

Ce constat nuancé sur les prix doit lui-même être relativisé par l’évolution dynamique constatée depuis la saison estivale et plus encore depuis octobre. Les hôtels ont progressivement comblé leur retard à partir du deuxième semestre, la demande de chambres étant de plus en plus soutenue.

Par la combinaison d’une fréquentation fortifiée (+ 3,2 points de mieux, soit 58,3 % en décembre 2017 vs 55 % en décembre 2016) et d’un regain de fermeté sur les prix moyens (+ 4,4 %), les RevPar ont enregistré à nouveau une forte hausse en décembre (+ 10,5 %) , celle-ci s’étageant de +9,1 % dans le super économique jusqu’à 11,4 % pour le haut de gamme.

Cette hausse de la fréquentation dans une majorité d’hôtels (ce type d’étude ne précise pas toutefois le pourcentage de ceux en hausse et de ceux en baisse) et cette fermeté des prix pourraient encourager les investissements de création et de modernisation. Car le parc hôtelier français a vieilli (le flux de rénovations restant insuffisant) et s’est même contracté au cours des dernières années (depuis 2016 selon l’Insee et depuis 2011 selon une étude In Extenso).

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Le bilan de l'exercice hôtelier 2017 serait totalement positif pour l'ensemble des destinations françaises si les trois indicateurs de référence de l'industrie (TO, RevPar et prix moyen) étaient repassés dans le vert au cours des 12 derniers mois.

Or ce n'est pas encore le cas des prix moyens, si l'on en croit les données de l'Observatoire Umih-Olakala. Ces recettes par chambre louée (hors recettes de petit-déjeuner, minibar, room service, etc), restent légèrement inférieures à celles constatées en 2016. Seuls les hôtels d'une poignée de métropoles régionales ont réussi à augmenter à la fois leur fréquentation et leur prix. C'est le cas notamment à Annecy, Biarritz, Bordeaux, Montpellier, Nantes, Strasbourg et Toulon.

Quant à Paris, malgré un quatrième trimestre sur les chapeaux de roue, porté par la clientèle internationale et le tourisme d'affaires, il lui manque une petite décimale pour retrouver son niveau de prix moyen de 2016. Encore s'agit-il d'une moyenne de moyenne, les prix moyens étant en hausse sur les hôtels de moyen de gamme et du haut de gamme.

Ce constat nuancé sur les prix doit lui-même être relativisé par l'évolution dynamique constatée depuis la saison estivale et plus encore depuis octobre. Les hôtels ont progressivement comblé leur retard à partir du deuxième semestre, la demande de chambres étant de plus en plus soutenue.

Par la combinaison d'une fréquentation fortifiée (+ 3,2 points de mieux, soit 58,3 % en décembre 2017 vs 55 % en décembre 2016) et d'un regain de fermeté sur les prix moyens (+ 4,4 %), les RevPar ont enregistré à nouveau une forte hausse en décembre (+ 10,5 %) , celle-ci s'étageant de +9,1 % dans le super économique jusqu'à 11,4 % pour le haut de gamme.

Cette hausse de la fréquentation dans une majorité d'hôtels (ce type d'étude ne précise pas toutefois le pourcentage de ceux en hausse et de ceux en baisse) et cette fermeté des prix pourraient encourager les investissements de création et de modernisation. Car le parc hôtelier français a vieilli (le flux de rénovations restant insuffisant) et s'est même contracté au cours des dernières années (depuis 2016 selon l'Insee et depuis 2011 selon une étude In Extenso). "
Biarritz est l'une des rares destinations qui, en 2017, a augmenté à la fois son taux d'occupation (il atteint 65,5 %, en hausse de 1,1 points) et son prix moyen (97,9 euros, en hausse de 3,2 %) sur toutes les gammes d'hôtels. Ici une vue d'une chambre du Régina Biarritz Hôtel & Spa - MGallery by Sofitel. Sur Biarritz, le prix moyen en haut de gamme a atteint 208,2 euros, en hausse de 2,3 %.

Définitions
TO = Taux d’Occupation
RMC ou Prix moyen = Recette Moyenne par Chambre louée
RevPAR = Revenu moyen par chambre disponible

Les deux indicateurs pour le mois de décembre et le cumul janvier-décembre 2017

Indicateur In Extenso THR

Les chiffres de décembre de l’observatoire UMIH – Okalala

Le cumul de l’activité de janvier à décembre 2017

Observatoire_UMIH_122017

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